Questions sur l’arthrose du genou

questions arthrose genou

L’arthrose du genou se produit lorsque le cartilage de l’articulation du genou se détériore. Elle affecte l’autonomie de la personne en l’invalidant puisque les genoux portent tout le poids du corps.

Qui est le plus touché par l’arthrose du genou ?

Dans ses formes primaires, la gonarthrose est une pathologie typique de l’âge avancé (plus de 60 ans) et touche principalement le sexe féminin.

En revanche, lorsque l’arthrose résulte d’une affection préexistante (gonarthrose secondaire), l’âge moyen d’apparition peut diminuer considérablement (40-50 ans).

Dans ses formes primaires, la gonarthrose est une maladie typique de l’âge avancé (plus de 60 ans) et touche principalement les femmes.

Quels sont les examens nécessaires au diagnostic ?

Pour diagnostiquer une gonarthrose, il suffit d’une radiographie dans les deux projections standard (antéropostérieure et latérale) pour mettre en évidence les quatre signes radiologiques fondamentaux de l’arthrose

  1. Réduction de la rime articulaire
  2. Epaississement de l’os sous-chondral
  3. Les géodes (c’est-à-dire les cavités osseuses, plus rares au genou qu’à la hanche)
  4. Les ostéophytes

Il est très important que la radiographie soit réalisée en charge, c’est-à-dire avec le patient debout, afin que la réduction du rebord articulaire puisse être mise en évidence avec certitude.

En prévision de l’intervention chirurgicale, il est utile de procéder à d’autres examens afin de planifier au mieux l’intervention : généralement, une téléradiographie en charge (c’est-à-dire une longue radiographie qui inclut l’ensemble du membre inférieur afin d’évaluer les corrections axiales nécessaires pendant l’intervention) et des projections axiales de la rotule (avec le genou fléchi à 30° et 60° afin d’évaluer si la rotule doit également être prothétisée) complètent le tableau.

Dans le cadre de l’évaluation d’un genou arthrosique, le scanner et l’IRM sont des examens le plus souvent inutiles.

Gonarthrose et sport : quelles activités pratiquer ?

Oui à la natation et au vélo

L’exercice modéré en apesanteur (natation, vélo) préserve plus longtemps la mobilité et le trophisme musculaire, retardant ainsi l’apparition de la raideur.

Non à la course à pied et aux sports de contact

Les activités physiques en charge, comme le jogging, et tous les sports de contact sont à éviter, car ils pourraient accélérer la progression des lésions cartilagineuses.

L’exercice modéré sans charge (natation, vélo) préserve plus longtemps la mobilité et le trophisme musculaire, retardant ainsi l’apparition de la raideur.