Placement des implants mammaires : Où sont placées les prothèses mammaires ?

Où sont placées les prothèses mammaires ?

La pose d’un implant mammaire permet d’augmenter le volume des seins et d’obtenir une poitrine plus pigeonnante. Lorsque la femme souffre d’un relâchement du tissu cutané en plus de l’apparence des seins vidés, il est fréquent d’associer la pose d’implants mammaire lors du lifting mammaire.

Ainsi, s’il est nécessaire de combiner une mastopexie avec l’introduction d’un implant mammaire, celui-ci peut être implanté selon 3 techniques principales :

Positionnement rétroglandulaire

La prothèse est insérée derrière la glande mammaire et devant le muscle pectoral. Cette méthode est indiquée pour les patientes présentant une bonne épaisseur de tissu mammaire. Les avantages de cette technique consistent en une grande facilité d’exécution, un bon contrôle de la forme à obtenir, la consistance plutôt naturelle du sein lui-même, et des suites opératoires très rapides et moins douloureuses. Les inconvénients sont que le bord de l’implant est plus visible, en particulier chez les patients à la peau fine ou qui ont besoin d’implants de grande taille.

Positionnement rétromusculaire

L’implant mammaire est positionné complètement derrière le muscle grand pectoral et une partie du muscle denté. Cette opération est indiquée pour les patientes dont l’épaisseur du tissu mammaire est très faible. Les principaux avantages de cette technique sont la visibilité réduite des bords de l’implant, ce qui permet d’obtenir une forme naturelle. Elle facilite également la réalisation des examens de suivi, comme la mammographie, et réduit l’incidence de la contracture capsulaire. Les inconvénients sont un sein dur au toucher et dont la forme varie à chaque contraction musculaire, ainsi qu’une période post-opératoire plus longue et plus douloureuse.

Positionnement à double plan (partiellement rétromusculaire)

La prothèse est implantée uniquement derrière le muscle grand pectoral sans toucher les autres muscles de la paroi thoracique, laissant ainsi la partie inférieure de la prothèse libre, en position rétroglandulaire. Étant donné que la prothèse est positionnée pour environ 75 % de sa surface derrière le muscle, cette technique présente tous les avantages de la technique rétroglandulaire, comme la visibilité réduite des bords de la prothèse, la possibilité d’obtenir une forme extrêmement naturelle aussi bien avec des prothèses anatomiques (en forme de larme) qu’avec des prothèses rondes, et enfin la facilité de réaliser des examens diagnostiques, comme la mammographie. En revanche, en laissant le bord inférieur libre, on obtient un sein très souple qui ne change pas de forme lors des contractions des muscles pectoraux. L’évolution postopératoire est également très rapide, plus proche de celle d’une technique rétroglandulaire.

A quel âge peut-on bénéficier de l’augmentation mammaire par implants mammaires ?

Selon la loi, les implants mammaires ne peuvent être implantés à des fins esthétiques que chez des personnes majeures. Toutefois, l’interdiction d’utiliser des personnes mineures ne s’applique pas en cas de malformations congénitales graves, d’aplasie et d’asymétries de développement après la puberté. L’augmentation mammaire ou le remplacement des implants peuvent également être réalisés chez les femmes âgées de soixante-dix ans ou plus, si nécessaire et si leur état général est bon.